Note à moi-même : si quelqu’un pense avoir atteint la piété dans ce monde de fou, qu’il garde au fond de lui sa pitié pour les âmes qu’il juge qu’elles sont perdues, pensant posséder la vérité absolue, si Dieu nous a donné le savoir ce n’est pas pour l’enfermer dans notre bulle d’ignorance.
Poème 8 :
N’est-Il donc pas Le Patient, Le Très-Constant, qui recule la punition des pécheurs ?
L’âme s’égare dans ses songes, le cœur est songeur, le cœur croit à L’Infiniment Saint, pourtant l’âme reste sur sa faim, le cœur est conscient, il a besoin de soins, mais l’âme a-t-elle envie de glorifier Le Souverain, Le Roi ?
Le cœur est témoin du désarroi de l’âme, il prie pour la fin de tout cet amalgame, il prie Celui qui exauce les prières, il prie pour son âme meurtrie, il prie pour son âme en colère, il prie pour la tranquillité de son esprit, il prie Le Détenteur de Majesté qui mérite d’être Exalté.
Poème 9 :
L’âme est horrifiée par son manque de pudeur, l’âme espère glorifier L’Eternel Seigneur.
L’âme oscille, rien ne lui est clair, elle pense à la vie, à la mort, à la vie après la tombe, elle rumine avec frénésie, elle médite sur son sort, elle se remémore ses zones d’ombres.
Le cœur craint d’être cupide, l’âme redoute de retomber, mais n’est-Il pas Le Guide ?
Le cœur craint de succomber, la foi est parfois qu’un éclair, mais n’est-Il pas Celui qui accorde la victoire ?
Mais n’est-Il pas le Sublime qui illumine les cœurs les plus sombres ?
Il est Le Très-Bienveillant qui insuffle l’espoir même dans les âmes qui vivent sous les décombres.
Gloire à Lui.
Poème 10 :
À toutes ces âmes qui pensent être dans le mauvais corps, à toutes ces âmes qui pensent souvent à la mort,
à toutes ces âmes qui sont en désaccord, à toutes ces âmes remplies d’oxymores,
aux âmes qui perdent souvent le nord, aux âmes qui perdent qui ruminent sur leur sort, aux âmes qui ne veulent plus faire des efforts,
aux âmes qui estiment être au mauvais port, aux âmes qui ignorent les signes de manière hardcore,
à l’âme qui dort, encore,
au moment de l’aurore, le trésor n’est pas toujours en or.
Poème 11 :
À l’âme atteinte de névrose, la vie n’est pas toujours rose,
parfois il faut plus que des proses, pour échapper à la nécrose, faut-il vraiment lui rappeler qu’elle est la cause de sa propre psychose ?
À l’âme qui pense être maîtresse de son royaume,
pensez-vous vraiment qu’elle a les symptômes de l’ivresse ?
¨Pensez-vous vraiment qu’elle a besoin qu’on lui rappelle son état de détresse sans cesse ?
L’âme n’a pas besoin de rappels, elle a besoin de Son appel.
C’est normal que cette âme régresse quand on l’agresse et on l’insulte de traîtresse.
C’est anormal que les âmes aient volé le diable pour répandre le mal, de façon incroyable.
Note à moi-même : si vos cœurs sont en période de trouble, préférant se rappeler de l’Enfer, et du Paradis, pour soigner votre maladie, ne méprisez pas les autres cœurs qui ne désirent ni le paradis et font abstraction de l’enfer, car ils souhaitent seulement aimer et adorer Le Créateur, pour ce qu’Il est, et seulement pour ce qu’Il est.
Diffuse la bonne parole