Note à moi-même : si quelqu’un pense avoir atteint la piété dans ce monde de fou, qu’il garde au fond de lui sa pitié pour les âmes qu’il juge qu’elles sont perdues, pensant posséder la vérité absolue, si Dieu nous a donné le savoir ce n’est pas pour l’enfermer dans notre bulle d’ignorance.
Poème 1 :
L’âme cherche un refuge pour son cœur lésé avant le grand déluge, confuse, elle en est paralysée. Elle s’use à idéaliser, elle accuse les ruses de son cœur puis s’excuse de sa rancœur, elle s’écœure, Iblis moqueur lui fait oublier Son Créateur.
L’âme affaiblie cherche refuge, auprès du meilleur des Juges,
Gloire à Lui
Poème 2 :
Gloire à Lui
L’âme blâme sa mémoire infâme, puis s’rappelle de façon éphémère, qu’elle est la création de Celui qui façonne Ses créatures.
Elle se raisonne puis malmène son cœur dont les cris résonnent auprès de Celui qui entend toute chose.
Elle cause sa perte, et maltraite son cœur, le rendant inerte.
Pourtant elle sait qu’Il est Le bienveillant dans toute épreuve, mais elle demeure agressive pour son cœur maladif.
Poème 3 :
L’âme sombre au fin fond de la pénombre, elle refuse la paix de Celui qui La donne, que Dieu lui pardonne.
L’âme s’emprisonne dans sa peine puis s’étonne de sa foi lointaine, elle oublie l’essentiel, Dieu, et elle se terre dans l’angoisse existentielle oubliant que le temps est précieux, négligeant Celui qui donne la vie est Le même que Celui qui donne la mort, pensant être dans le confort, elle est juste en tort.
Note à moi-même : si vos cœurs sont en période de trouble, préférant se rappeler de l’Enfer, et du Paradis, pour soigner votre maladie, ne méprisez pas les autres cœurs qui ne désirent ni le paradis et font abstraction de l’enfer, car ils souhaitent seulement aimer et adorer Le Créateur, pour ce qu’Il est, et seulement pour ce qu’Il est.
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